1 mai 2012

Putain de bordel.

Écrire, écrire, écrire, il faut que je m'y tienne, bon sang !
Je reviens en vitesse, juste pour dire que je viens de lire cet article. Et qu'il m'a fait vraiment réfléchir à ma propre frénésie d'achat. Il m'a émue aussi.
Donc le désencombrement, Dead Fleurette, ça me parle. J'ai l'impression d'étouffer, j'en ai marre d'avoir du bordel dans mon appart' parce que je ne peux plus ranger le nécessaire et l'inévitable surplus. J'en ai marre de dépenser des petites sommes en conneries et me rendre compte qu'au bout de quelques mois, ça fait de sacrés paquets de pognon. J'en ai aussi marre d'admirer les filles qui se lancent dans un mois de non-shopping en me disant que je n'en serais jamais capable, que je n'aurais jamais les burnes de me brider un temps soit peu. Mais j'ai besoin de lunettes. J'ai besoin d'un nouveau PC. J'ai besoin de vacances. J'ai besoin d'une retraite. Donc je vais essayer. Je décrète en ce jour de fête du travail le commencement d'une nouvelle ère : du mardi 1er mai au 31 mai : pas de fringues, pas de godasses, pas de cosmétiques, pas de bijoux. Sachant que j'ai eu ma dose avec un caban, une écharpe fournis par l'Archi, un sac à main et une paire de grolles commandés la semaine dernière, je suis pas franchement une martyre de la consommation.
Je ne suis pas totalement novice en la matière puisque j'ai entamé un petit désencombrement de mon armoire que je vous raconterai. Ce mois sans fringues me permettra de réfléchir aussi à ce que j'ai envie de porter et aux investissements judicieux que je pourrai alors me permettre (raisonnable on a dit).
Bref, à bientôt, si je survis à la crise de manque.

3 commentaires:

  1. Tout pareil ! Sauf que le no-shopping c'est parce que j'économise pour cet été, mais je trouve ça plus sain que de dépenser dans des trucs à deux balles. Cet aprèm j'ai réparé quelques boucles d'oreille abîmées depuis longtemps, résultat j'ai six ou sept paires de plus à mettre - réparer/bidouiller au lieu d'acheter, mon nouveau slogan.
    Et oui, c'est hyper gratifiant de changer son mode de consommation.

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  2. Ouais, ça fait un moment qu je réflechis là dessus. Mon copain m'a proposé de vivre chez lui : il est installé, il a déjà plein de choses donc la question c'est : qu'est ce que je garde ? Qu'est ce que je balance ? Sachant que je suis drôlement bridée par l'espace disponible, le bilan est assez incroyable : mes fringues et mes cosmétiques préférés, mes livres (tous, ça c'est vital), mon armoire de trucs pour le boulot (manuels, vieux cahiers journaux, cours de pédagogies, classeurs), ma bouillotte et... mon vieux nounours. C'est tout. En fait le reste je m'en fous.
    C'est révélateur...

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  3. J'ai fait un tri en juin dernier, en retournant vivre chez mes parents : 75% d'affaires à la poubelle ou données - et encore, je me suis modérée, sinon je ne gardais que deux culottes et un jean. C'est dans les situations comme ça qu'on se rend compte qu'on n'a finalement pas vraiment besoin de tout ce qu'on a !

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