12 décembre 2010

Pause hivernale

Il m'est aujourd'hui difficile d'imaginer qu'il y a une semaine tout juste, je quittais une parenthèse enchantée de 5 jours pour replonger dans la frénésie de mes quarts temps.



En effet, il y eu un mercredi très gris ou la neige se mit soudain à tomber si drue qu'une amie en visite resta bloquée chez moi. Les conséquences de cet incident métérologiques furent mirifiques.Nous sûmes bientôt que, par arrêté préfectoral, toutes les écoles du département n'ouvriraient pas leur portails de la semaine. Les appels des directrices surmenées rythmaient les heures : nous dansions de joie. Nous fêtâmes la catastrophe au Malaga le soir même. Le lendemain, nous allâmes acheter quelques effets à G., amie et néanmoins collègue, venue sans rien, évidemment. Entre boutiques, lectures, discussions enflammées et contemplation de la neige par mes vastes fenêtres, nous ne vîmes pas le temps passer. Vendredi, G. reprit la route et ma sœur me rejoignit le samedi pour un shopping effréné (encore...) et quelques sorties en ville.



Malgré la nostalgie, les souvenirs de ces cinq jours constituent des mines d'énergie et de réconfort qui m'aident à supporter les aigreurs et les déceptions constantes du quotidien. C'est aussi là qu'une résolution s'est imposée : il faut essayer de baliser mon année de ces moments de grâce (sorties, week-end ou repas) à la manière de veilleuses éclairant doucement un sentier encore bien sombre.

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