28 novembre 2010

Un long dimanche

Aujourd'hui, j'ai eu une belle surprise en me réveillant ce matin. Mon jardin et le lotissement alentour étaient blancs d'une belle neige vierge de pas. Il neigeait toujours, d'ailleurs. Je me suis longtemps promenée sur le terrain familial, goûtant avec bonheur le silence et la curieuse tiédeur de l'air. J'ai passé le reste de la matinée sur à me promener sur internet et à grignoter clémentines, pain d'épice et gingembre confit.
À midi, j'ai dégusté avec quelques bons fromages un terrible Bergerac, aussi fort qu'un porto. Ce vin acre et puissant portait le nom d'un livre de Pagnol et m'a logiquement aiguillée vers un autre gascon célèbre. J'ai passé l'après midi près de la cheminée avec Cyranno et mon thé de Noël irlandais. Nous étions fort bien, tous les trois. Les délectables vers de Rostand m'ont fait un peu oublier la perspective du lundi et mes quatre-vingt quinze livrets de compétences à remplir d'ici les vacances.

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