6 août 2010

En lien avec la conjoncture actuelle de restriction budgétaire, j'ai donc mis en place mon propre système d'économie drastique.

C'est pourquoi hier, je me suis retrouvée à la caisse d'une enseigne bien connue en vue d'acquérir une manoucherie de plus et une jupette en soie. Aujourd'hui, je vais faire un tour chez Séphora : je n'ai plus de vernis à ongle et j'ai besoin d'un nouveau rouge à lèvre. Il y a aussi ce fâcheux problème de coussins à résoudre (les actuels ne sont pas assortis à la housse de mon BZ).
J'irai peut être admirer ces sublimes escarpins en velours noir et ces non moins superbes bottines en daim bleu nuit. Ce sera miraculeux si je ne m'arrête pas en route à la librairie et que je n'en sort pas avec un sac de livre (contenant entre autre Les Mémoires d'une chanteuse allemande, Fragments d'un discours amoureux et quelque ouvrage pédagogique indispensable). Pour finir, j'ai tout intérêt à passer au large de ce qui ressemble à une bijouterie, tant mon besoin de bagues médiévales supplémentaires est douloureux. De même, une montre pendentif m'est indispensable (j'ai perdu la mienne) et je me consulte actuellement pour l'achat d'un torque ou d'un bijou authentiquement touareg.
Et puis Berlin, Varsovie en décembre...

Pour la tranquillité d'âme de mon banquier, je crois qu'une purge décroissante s'impose (quelle horreur). La charité me tuera.