C'est dur d'en parler, la déception est encore vive et révèle comme un acide celle de l'année précédente.
Noël ne résout rien. L'absence, la dépression, la tristesse, l'amertume ne se transforment pas en joie au contact d'un sapin décoré. L'impossibilité de les surmonter les rends plus cruels, plus présents encore et la fête devient soudain absurde. Les absents n'apparaissent pas comme par magie. Les huîtres ne se transforment pas en sourires heureux. Et nous, adultes pourtant, on se demande ce qui cloche et ce qui n'a pas marché...
Je ne veux pas croire que je sois la seule en France à avoir célébré le réveillon autour d'une table silencieuse, une boule au ventre dans l'attente d'une dispute. Je ne veux pas admettre non plus que je sois l'unique énergumène à n'avoir pas célébré le jour de Noël avec ma famille autour d'une dinde. Non, non, il y a sûrement d'autres personnes, le 25, à avoir terminé les restes sur la toile cirée de la cuisine, en silence, toujours.
Je n'ai pas fêté Noël, j'ai juste attendu que ça passe en serrant les dents. Je suis très fière de nous, nous avons été stoïques. Pas la peine d'expliquer pourquoi.
Ce soir là, j'ai compris à quel point j'étais pauvre. Oh, bien sûr, j'avais chaud, à manger et même des cadeaux en surplus. Mais ce qui fait ordinairement les grands jours, le plaisir d'être ensemble, était absent de notre table. Ce soir là, j'ai manqué de tout et qu'importe le foie gras.
Que les fêtes vous soient douces.
Oh ma pauvre, je ne passe que maintenant et je me rends compte à quel point les fêtes ont été difficiles pour toi. J'espère que tu vas mieux et que as réussi à passer de bons moments tout de même. Bises.
RépondreSupprimerJe te remercie ! Le réveillon du nouvel an a été bien plus joyeux heureusement.
RépondreSupprimerTrès bonne année à toi !