2 juin 2012

Des perspectives de l'être jeune.

En ce moment, je me pose beaucoup de questions sur la jeunesse et réfléchis de plus en plus à mon avenir. J'ai envie de retrouver cet élan, celui des débuts, des incertitudes, l'ivresse des choix et des sauts dans le vide. Peut être que c'est l'âge et les préoccupations de mon compagnon (et de la plupart de ses amis) qui me poussent à l’introspection. Ils ont en effet largement entamé la trentaine alors que je n'ai pas 25 ans.
Je pense que ce n'est pas du jeunisme que de vouloir rester dans l'immaturité et l'ébauche mais une nostalgie salutaire de cette énergie fantastique que l'on déploie à 20 ans. J'ai peur de m'être résignée à survivre et de suivre une route tracée. J'ai peur de m'engluer dans le quotidien mièvre du couple quand il y a tant à faire, à vivre : les amis, la musique forte, les voyages, la danse, les études, les tatouages, les livres. Le reste n'est rien et c'est dans le néant que je vis actuellement, je le meuble à cuisiner et à l'attendre le soir. Ce n'est pas moi. Il faut que je bouge. D'urgence. Et que je l'entraine.
Et maintenant, que faire ?
- fixer une bonne fois pour toute un agenda des fest-noz de l'été (de juin à octobre)
- programmer un festival.
- répondre à ce fichu courrier Comenius.
- faire ce fichu dossier.
- mettre à jour ma PAL.
- épargner pour mon grand projet d'encrage.
- se réveiller. Toute suite.



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