29 octobre 2010

Douceurs...

Depuis que les vacances ont commencé, je me laisse porter par un rythme plus paisible que d'ordinaire. Je me lève tard (9h), déjeune largement, m'occupe de mon chat. Je lis un peu, fais ma toilette, un tour sur Ebay et il est temps de manger. Mon temps se partage entre quelques courses en ville avec mes parents, les promenades, les jeux vidéos, la pâtisserie.
Quelques douceurs ont égaillé mes journées : le thé Irish Christmas, la tarte aux pignons, vrai gourmandise d'automne, une crème de jour pas trop chère au parfum délicieux, les blogs (j'aime toujours autant vous lire), la voix de ma petite soeur. Une virée ébouriffante dans les cafés de Lorient plus tard, la préparation du Nouvel An à Paris bouclée ou presque et je retrouve le goût du mouvement, des projets, des voyages.
Avec les amis, les lectures, les jolies choses, l'affection de mes parents, j'ai l'impression de panser mon aigreur et ma révolte, doucement.



Parce que je n'ai pas le choix au fond. Ou je m'y fais, ou je m'en vais, c'est aussi simple que ça. J'ai passé une période à pleurnicher et à me rendre malade. Certes. Maintenant, je dois passer à autre chose, de toute urgence et apprendre à vivre (et à vivre bien) avec ce travail, qui, bien qu'épuisant et parcellaire, reste un peu le métier de mes rêves de gamine (non, je ne voulais pas faire Loana quand je serai grande).

Relevons ensemble les points positifs :
- mes collègues sont très gentils.
- mes élèves sont agréables.
- mes seules responsabilités sont civiles, pénales et pédagogiques.

- je perçois un salaire (encore heureux !).

- je vois la mer depuis la cour de récréation.

- mon besoin de vie sociale est archi comblé (60 collègues. Si, si).

- j'apprends des choses (les australiens mettent leur planisphère à l'envers).

- quelques compliments, disons, mémorables sont à mettre à mon tableau de chasse.

- j'ai des vacances (et je savoure ma chance).


Dès mercredi, en avant, calme et droit jusqu'à Noël... Oui donc, les corrections du mois dernier, promis je m'y mets tout de suite.
Demain.

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