1 août 2010

Dernier jour de juillet, mariage.

Le champagne était servi dans des coupettes instables menaçant sans arrêt de chavirer. Une table ronde couronnée de visages amis, le saumon de rivière en entrée était accompagné d'un muscadet presque glacé versé à ras bord. Une ou deux bouteilles de ce magnifique bordeaux dont je ne me rappelle pas le nom plus tard et nos orteils peints heurtaient le sol en cadence. Les tontons chantaient du Ferrat, l'entrée d'un motoculteur dans la salle a fait sensation avant l'inévitable sketch en breton. Lambe andro, David Guetta et Titanic : nos rires, nos cris et les voisins qui grognent. La scottish avec ma sœur, les slows avec mes cousins, sérieux comme des papes et pendant ce temps, le bar qui ne désemplit pas. Les vieux, les parents regardent les jeunes danser et attendent une valse pour se lever à leur tour.
Fin de soirée, comme une vraie mafia, tous ceux du nom décollent en même temps. Il est 4h, c'est fini pour nous.

Dieu sait quand on se reverra.